Biodiversité dulcicole
Nouveau partenariat avec le CEPF pour la biodiversité du Moyen Atlas
L’AMEPN vient de signer le 19 mars 2020, une convention avec le Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF) pour la mise en oeuvre d’un projet sur la conservation et la valorisation de la biodiversité dulcicole dans les grandes aires protégées de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, en particulier les Parcs Nationaux de Khénifra et d’Ifrane. L’objectif principal de ce projet est de booster le rôle de ces parcs dans la préservation de leurs écosystèmes aquatiques pour en atténuer les impacts de dégradation et surtout d’en évaluer l’évolution par rapport aux changements climatiques.
Le projet, qui s’étale sur 24 mois, contient quatre composantes principales à savoir : (1) diagnostic de la biodiversité dulcicole des principaux rivières et plans d’eau des deux parcs nationaux, ainsi que l’évaluation de l’impact des changements climatiques sur son évolution, (2) évaluation des activités socio-économiques en relation avec l’exploitation et la conservation de la biodiversité dulcicole, (3) élaboration de plans d’aménagement écotouristique et appui aux structures d’accueil pour la valorisation et la préservation de leur biodiversité aquatique, (4) renforcement du programme de sensibilisation, de communication et d’éducation à l’environnement dans les parcs nationaux en question.
Les partenaires institutionnels nationaux de ce projet sont :
1- Département des Eaux et Forêts
2- Institut Scientifique de Rabat
3- Centre National d’Hydrobiologie et de Pisciculture d’Azrou
4- Agence de Bassin Hydraulique de l’Oued Oum ER-Rabia (à confirmer)
Le partenaire International du projet
CEPF : Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques : Ce fonds est un programme conjoint de l’Agence française de développement, de Conservation International, de l’Union européenne, du Fonds pour l’environnement mondial, du gouvernement du Japon et de la Banque mondiale. Le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF) a été fondé en 2000 pour relever ce défi en donnant à la société civile des pays en développement et des économies en transition les moyens de protéger les points chauds de la biodiversité mondiale, qui comptent parmi les écosystèmes terrestres les plus riches en biologie et les plus menacés de la Terre. (www.cepf.net)